Les organisateurs du GP de Russie à Sotchi ont confirmé leur objectif de faire venir des spectateurs. Ils souhaiteraient accueillir près 50% de la capacité maximale du circuit.
Quand le public vous manque, tout est dépeuplé. Et bien pour y remédier, les organisateurs du GP de Russie à Sotchi (du 25 au 27 septembre prochain) ont peut-être une solution : accueillir des spectateurs dans des proportions moins denses qu'à l'accoutumée.
Alors qu'en football, certaines rencontres peuvent accueillir jusqu'à 5 000 personnes, aucune annonce officielle n'est arrivée en Formule 1 pour le moment. Mais elle continue de chercher des solutions, tant pour le bien de son économie, que pour la "survie" des circuits qui accueillent un Grand Prix.
On parlait il y a quelques semaines de la volonté d'accueillir du public pour le retour du Grand Prix du Portugal - du 23 au 25 octobre prochain. Mais cette date paraît encore lointaine, et d'ici là, six autres Grands Prix se seront déroulés.
C'est pourquoi, le Grand Prix de Russie tient à accueillir du public, et a déjà mis quelques billets en vente. L'objectif ? Accueillir près de 50% de la capacité du circuit, soit environ 30 000 spectateurs :
"Depuis trois mois, nous ne sommes pas du tout engagés dans la vente de billets", a déclaré à Autosport Alexey Titov, directeur exécutif du Grand Prix de Russie.
"Mais nous reprenons lentement, en tenant compte de l'annonce du gouvernement que la course aura lieu."
"Il est probablement prématuré de parler du nombre actuel de billets vendus. Mais l'image est un peu plus claire sur les restrictions générales dues à la situation du coronavirus. Pour le moment, nous discutons du chiffre de 50% de la capacité totale du Parc Olympique."
"Cela signifiera que le nombre maximum de fans ne dépassera pas 30 000 à 32 000".
Et si la situation sanitaire reste préoccupante après le test positif de Sergio Perez, la F1 souhaiterait également le retour du public en tribune. Mais le spectacle habituel ne sera pas au programme, comme l'arrivée du public sur la piste après le Grand Prix.
Le retour du public oui, mais pas à n'importe quel prix. Affaire à suivre.