Bientôt un nouveau Russe dans les rangs de la F1 ? Ce jeudi, Robert Shwartzman a effectué une longue séance d'essais sur le circuit privé du Mugello. Le vice-champion de Formule 2 a effectué 130 tours à bord de la SF-91, la monoplace de l'an dernier. Shwartzman a néanmoins été autorisé à piloter malgré le contexte de guerre en Ukraine, sous licence israélienne, son pays d'origine.
Au programme de ces essais privés : simulation de qualifications et de course. Le règlement de la F1 exige que le pilote de réserve de chaque écurie doit effectuer deux séances d'essais libres 1 dans l'année. Ce sera le cas pour Shwartzman pour cette seconde moitié de saison. Il n'est pas exclut de le voir en piste dès le week-end de course au Castellet.
Dans un communiqué, la Scuderia Ferrari précise que "Robert a pu évoluer sur la piste dans les mêmes conditions qu'en simulateur, cela devrait lui permettre d'aborder les essais libres avec une bonne préparation" .
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Se préparer à remplacer Leclerc ou Sainz ?
Le fait d'obliger les pilotes de réserve à piloter en F1 a aussi pour but de palier un éventuel forfait des pilotes titres. Dans le cas de Ferrari, il s'agit de Charles Leclerc ou Carlos Sainz. De plus, le Covid-19 est toujours présent, représentant une menace sérieuse dans le paddock.
L'an dernier, George Russell a remplacé Lewis Hamilton, testé positif pour le Grand Prix de Sakhir, à bord de la Mercedes. Cette année encore, c'est Sebastian Vettel qui a été remplacé par Nico Hülkenberg en début de saison à Bahreïn et à Djeddah. Robert Shwartzman se tient donc prêt a remplacer Leclerc ou Sainz au pied levé.