La F1 a renoncé à remplacer le GP de Russie. Résultat, la FIA vient d'annoncer que la limite budgétaire des écuries va diminuer. En effet, puisque la saison 2022 aura 22 courses au lieu de 23 à son calendrier, le budget disponible diminue en conséquence.
À l'entame de la saison, ce plafond était fixé à 135,8 millions d'euros. Il sera finalement abaissé à 134,7 millions d'euros. Une baisse significative des dépenses qui pourrait avoir des répercutions sur le développement de voitures de certaines écuries, en fin de saison notamment, pour celles qui se seront montrées trop gourmandes en début d'année.
Pour rappel le budget cap en Formule 1 comprend toutes les dépenses liées aux performances de la voiture. Cependant, beaucoup d'entre elles n'entrent pas dans le budget cap. En effet, l’achat des moteurs, le salaire des pilotes, les coûts de transport et d’hébergement, les frais de marketing et ceux liés à l’immobilier (usines, sièges, …), pour citer les plus importants, échappent à cette limite budgétaire. Une liste bien longue qui montre que, malgré la baisse du budget cap, les écuries peuvent dépenser sans compter dans d'autres domaines.
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La décision de la Formule 1 de ne pas remplacer la Russie s'additionne à l'inflation des prix liés au transport. En effet, la F1 avait déjà du revoir son budget à la hausse avec les frais liés au transport. La programmation d'une 23ème course aurait obligé les instances de la FIA de rehausser une nouvelle fois ces derniers. Par ailleurs, le choix de conserver 22 courses enlève toute charge supplémentaire pour les équipes lors d'une période qui comptera neuf courses en trois mois. Une solution plus vivable pour la F1 et les écuries sur le plan financier.