Au calendrier depuis 2017, le Grand Prix d'Azerbaïdjan est devenu un tracé incontournable au calendrier de la F1 ces dernières saisons. Un premier y avait été disputé en 2016 mais sous l'appellation GP d'Europe. Nico Rosberg avait d'ailleurs remporté cette édition. Bakou est devenu désormais un véritable élixir de vérité à propos des moteurs de la grille. En effet, avec une ligne droite de départ arrivée de 2,2 km de long - en comptant la chicane qui se passe à fond - ce circuit permet aux voitures d'arriver au premier virage à plus 340 km/h.
Pour la 8ème manche de la saison, Red Bull, Ferrari ou encore Mercedes se départageront sans doute la victoire de ce Grand Prix mêlant secteurs sinueux et très hautes vitesses. Même si Red Bull semble avoir un avantage de puissance depuis le début de la saison sur Ferrari, nul ne doute que Charles Leclerc aura à cœur de performer pour rattraper ses déboires en Espagne et à Monaco. À l'aube d'un week-end passionnant, voici le programme TV du week-end à Bakou, en Azerbaïdjan.
Le tour du propriétaire
Entre multiples virages à 90°, un secteur sinueux et des vitesses de pointe culminant à plus de 340 km/h, en effet, ce circuit est révélateur des performances des voitures dans des virages à haute, moyenne et basse vitesses. Or, dans les proportions, les lignes droites sont bien plus nombreuses que les courbes sur ce tracé long de 6,004 km. Il s'agit du circuit le plus long juste derrière Spa Francorchamps, théâtre du GP de Belgique et long de 7,003 km. Cette ligne droite de départ arrivée offre aux pilotes suivant une voiture une aspiration indécente. Liée à une utilisation du DRS, presque inutile tant l'aspiration fait effet, les pilotes fusent entre les murs du centre-ville de Bakou.
En 2016, Valtteri Bottas a roulé à 378 km/h en bout de ligne droite lors des qualifications de ce Grand Prix. Le record de vitesse en F1. Le record du tour appartient aussi au Finlandais, poleman en 2019, avec un temps de 1'40”495.
Dans un premier secteur possédant 4 virages à angles droits, les freins chauffent énormément. En effet, après le premier freinage, les écopes de frein ont à peine le temps de refroidir que les voitures enchaînent sur une autre zone DRS. Bien que moins longue, cette ligne droite provoque un freinage propice aux dépassements, notamment pour les voitures ayant raté l'opportunité au premier virage ou ceux qui se sont fait dépassés sur ce dernier. Le second secteur est, quant à lui, plus sinueux notamment avec un passage dans la vielle ville, à proximité du château. Ce passage très sinueux peut coûter cher aux pilotes trop téméraires, jouant avec les limites. S'en suit une série de virages à gauche à haute vitesse qui conditionnent l'arrivée sur la longue ligne droite du dernier secteur.
F1 — Carlos Sainz est-il condamné au rôle de pilote numéro 2 ?
Un circuit assez diversifié malgré une ville où les angles droits sont de mise. Entre les murs, il ne va pas falloir trop s'y rapprocher sous peine de sanction immédiate avec l'aileron avant. L'an passé, Sergio Pérez avait remporté son premier succès avec Red Bull, après une fin de course décousue.
En effet, Max Verstappen a vu son pneu littéralement éclater avant le premier virage, 5 tours avant le drapeau à damier. Au restart, Hamilton a bloqué ses roues suite à une erreur de sa part dans la répartition de la balance des freins. C'est ainsi que Pérez a remporté la course devant Vettel et Gasly. Leclerc, poleman l'an passé avait terminé 4ème après une féroce bataille avec Pierre Gasly dans les derniers tours.
🎬 4 tournants dans un duel historique : Acte 1
🇦🇿 Baku - 📅 6 juin
❌ Le pneu de Verstappen explose. Il abandonne à 5 tours de la fin
Lors du restart, Hamilton freine trop tard et part à la faute. Il ne prendra aucun point🔜 #RDVauDernierVirage, le 12 décembre sur CANAL+ pic.twitter.com/zEd49rQIYv
— CANAL+ F1® (@CanalplusF1) December 6, 2021
Les cinq derniers vainqueurs
2021. Sergio Pérez (Red Bull)
2019. Valtteri Bottas (Mercedes)
2018. Lewis Hamilton (Mercedes)
2017. Daniel Ricciardo (Red Bull)
2016 (GP d'Europe). Nico Rosberg (Mercedes)
La météo
Selon les données de Météo France, un grand soleil est attendu ce week-end malgré un petit voile pour vendredi dans le ciel azerbaïdjanais. Malgré des bourrasques à 55 km/h attendues pour vendredi, les qualifications et la course devraient se dérouler sans aucun souci et sous un soleil plein. Il fera également assez chaud avec des températures atteignant 28°C. Des températures qui seront probablement assez contraignantes pour les gommes sur ce tracé très exigeant en accélération et donc, pour les gommes arrière.
Votre programme TV du GP de Monaco
