Mike Krack n'est pas nouveau en F1. Mais au poste de team principal, il l'est. Remplaçant d'Otmar Szafnauer parti chez Alpine, le Luxembourgeois découvre le rôle de team principal chez Aston Martin malgré son expérience en F1 avec Sauber. D'ailleurs après les premières courses de la saison, rien ne va plus chez l'écurie basée à Silverstone. En effet, après avoir vu que leur première voiture ne fonctionnait pas, la "Red Bull verte" comme beaucoup l'ont nommée n'a pas montré de résultats plus probants malgré la 10ème place de Sebastian Vettel en Principauté.
Au cœur de la tourmente à propos de l'AMR22B, Mike Krack garde le sourire et reste optimiste pour la suite selon des propos rapportés par Reuters. "Je ne m’attendais pas à ce que ce soit facile", avoue Krack. "C’est un environnement difficile, il ne faut pas être naïf. Mais je vais bien, j’ai encore le sourire, donc ça va".
Aston Martin s'est vu accusée d'espionnage après leur avoir débauché un dynamicien contre des sommes importantes. Christian Horner a d'ailleurs lancé une enquête visant à prouver ou non cette piste inculpant l'écurie de Lawrence Stroll. À ce propos, Mike Krack a avoué ne pas trop y prêter attention. "Je n’attends rien de plus, pour être honnête", a-t-il assumé. "Nous allons nous concentrer sur nous-mêmes. Je pense que leurs enquêtes ne mèneront à rien et je pense qu’ils devront se concentrer sur la lutte au championnat. Nous ne sommes pas vraiment inquiets, car nous n’avons rien fait de mal".
F1 — Fernando Alonso en délicatesse avec un de ses bras depuis Melbourne
En faisant référence au fameux 'Club des Piranhas' comme le milieu des directeurs d'écuries a souvent été décrit, Mike Krack juge que leurs relations sont toujours très dures. "C’était une des réflexions que je me faisais. S’ils parlent de vous, vous êtes vivants et il y a des raisons derrière les accusations ou attaques. Je prends ça comme un compliment", avoue le dirigeant luxembourgeois.
En tout cas, Aston Martin se concentre sur sa saison et son développement et espère encore redresser la barre rapidement. "Nous n’avons même pas fait un tiers de la saison", rappelle Krack. "On peut encore être champions du Monde, mathématiquement. Nous n’abandonnons pas. La saison est loin d’être perdue. Nous avons de bonnes personnes, nous avons fait un premier pas avec le changement de concept et cela montre à quel point l’équipe peut analyser et réagir. Elle n’est pas trop fière pour changer de direction. Je serais surpris si nous terminions la saison là où nous sommes maintenant".