Bientôt la fin du marsouinage ? C'est du moins ce que cherche à faire la FIA. Quatre mesures ont été prises pour la saison 2023, pour lutter contre cela. Ce phénomène de rebond handicape considérablement les monoplaces dans les lignes droites au risque de casser des pièces importantes. Il gène également les pilotes dans le baquet. Le "pic" de ce marsouinage a été atteint à Bakou. À l'arrivée du Grand Prix, de nombreux pilotes se sont plaints de douleurs aux cervicales dans la longue ligne droite du circuit. Lewis Hamilton avait même pris du temps à s'extraire de sa voiture, se plaignant du dos.
Depuis l'Azerbaïdjan, le marsouinage a été réduit par les écuries, mais il persiste toujours. Alors, à partir de la saison 2023, quatre mesures vont être mises en place pour lutter contre le phénomène. Les bords du plancher seront réhaussés de 25 mm avec des test de fiabilité plus stricts. Les sillons seront aussi augmentés et un nouveau capteur sera placé pour vérifier l'effet aérodynamique de ces changements. Ces décisions seront soumises à l'examen du Conseil mondial du sport automobile pour les approuver.
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Un contrôle prévu pour Spa-Francorchamps
Ce vendredi, la FIA a fait part à nouveau de sa volonté d'intervenir en cours de saison. Des contrôles seront réalisés au Grand Prix de Belgique, après la trêve estivale. La valeur AOM (Aerodynamic Oscillation Metric), une limite d'oscillation verticale, entrera en vigueur et limitera les écuries dans ce développement. Cette mesure pourrait être utilisée dès le Grand Prix de France, pour s'y familiariser. De plus, depuis l'apparition de planchers flexibles, la FIA a annoncé des mesures visant à interdire ces astuces.
Toutes ces décisions visent à une chose : protéger la sécurité des pilotes. Dans un communiqué l'instance internationale précise qu'il "en va de la responsabilité et des prérogatives de la FIA d'intervenir pour des questions de sécurité".