Alors que de nombreux pilotes se soient plaints des conditions de course du Grand Prix du Qatar, Lewis Hamilton a estimé, contrairement à ses homologues, que la Formule 1 doit rester un sport "extrême" et faire face à ces exigences.
Température élevée, gros taux d'humidité et course à grande vitesse en raison des règles imposées par la FIA, ce Grand Prix du Qatar a été sujet à la polémique après que de nombreux pilotes aient été victimes de vomissement ou pire d'évanouissement pendant et après la course.
Si les pilotes ont fait front après le Grand Prix pour dénoncer ces conditions, Lewis Hamilton a tenu à aller contre-courant bien qu'il n'est pas participé à la course après son abandon au premier virage comme il le souligne.
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"Évidemment, je n'ai pas fait la course, donc je n'ai pas ressenti la douleur ressentie par les pilotes, mais je suis évidemment ici depuis longtemps. La Malaisie était beaucoup plus chaude en termes de température que cette course et je sais ce que c'est que de perdre quatre kilos ou plus et d'être à peine capable de se tenir debout à l’arrivée".
Lewis Hamilton considère la Formule 1 comme un sport extrême et souhaite que cela reste le cas : "Mon sentiment est que nous exerçons un sport extrême. Il n'y a pas de marathoniens qui s'évanouissent après le marathon, disant qu'il faut le raccourcir. Nous sommes très bien payés pour ce que nous faisons et de mon point de vue, si je ne me sens pas bien à la fin de la course, je dois juste m'entraîner plus dur”.
Si Lewis Hamilton ne remet pas en doute les déclarations des pilotes sur les conditions, il accentue sur leur qualité d'athlètes de très haut niveau.
"Bien sûr, si j'avais participé à la course, j'aurais également eu du mal, mais j'adore ça. Cela nous rapproche de ce que c'était à l'époque où Mansell s'évanouissait après une course. Nous sommes censés être des athlètes d'élite et pour être élite, il faut pousser jusqu'à la limite".
Alors que la FIA a déclaré avoir pris notes des recommandations des pilotes après la course, le septuple champion du monde a tenu à alerter sur les nombreux changements que connaît la Formule 1 : "Nous devons faire attention à la manière dont nous évoluons avec les changements. Aujourd’hui, nous avons de plus en plus de limites de piste. À l'époque (d'Ayrton) Senna, si vous sortiez, c’était de l’herbe et vous payez votre erreur".