La double pénalité infligée à Lewis Hamilton et Mercedes ce week-end, fait croire à Christian Horner et Red Bull qu'une forme de routine pourrait s'installer chez l'écurie allemande.
Être constamment au sommet vous fait-il perdre la tête ? C'est du moins ce que l'on commence à croire du côté de Christian Horner et Red Bull après la nouvelle erreur commise par Mercedes et Lewis Hamilton ce week-end en Russie.
2022 en ligne de mire
Ce genre de comportement est pour le Britannique, tout sauf anodin, et traduit une forme de lassitude chez les sextuples champions du monde en titre. Pour Christian Horner, ce genre de mésaventure est même une source de motivation supplémentaire :
"C'est pourquoi nous aimerions désespérément avoir une voiture pour les défier, car je pense que sur le plan opérationnel, nous avons une équipe forte", explique Horner, dans des propos rapportés par Motorsport.com. "Nous l'avons de nouveau démontré avec l'arrêt au stand le plus rapide (Verstappen en 1"86, Albon en 1"89 soit les deux arrêts les plus rapides à Sotchi), et si nous n'avons pas battu le record, nous en étions très, très proches."
"Nous ne pouvons nous concentrer que sur nous-mêmes. Ils ont naturellement rencontré des problèmes, et quand on est constamment aux avant-postes, c'est parfois plus facile d'être l'équipe qui a l'étiquette de challenger. Parfois, quand vous connaissez une telle période de domination, la suffisance peut s'installer."
Car rappelons-le, Mercedes a été coupable de sa deuxième erreur en trois Grands Prix. À Monza, Lewis Hamilton était entré aux stands alors que la pitlane était fermée. Deux erreurs en trois courses qui ont coûté la victoire à Lewis Hamilton.
En ligne de mire pour Horner, 2022 et son nouveau règlement technique :
"Je crois que 2022 constitue la grosse opportunité", annonce-il. "En 2021, compte tenu du fait que l'ADN de ces monoplaces sera conservé, il y aura beaucoup de pièces qui resteront les mêmes. Mais ça ne veut pas dire que nous ne pouvons pas débloquer davantage de potentiel sur notre voiture ni la développer efficacement. Je pense que nous pouvons réduire cet écart."