Et si la F1 disputait un Grand Prix en Colombie ? Une idée qui n'est pas à exclure pour le président de la FIA. Déjà, au mois de février dernier, ce pays d'Amérique du Sud envisageait d'organiser une course dans le futur. Pour le moment, l'idée n'est pas d'actualité, avec un calendrier déjà chargé. Mais Mohammed Ben Sulayem ne ferme pas la porte : "Nous parlons du championnat qui doit toucher différents pays, et c'est ce que veulent la FIA et la FOM (…) je ne vois aucun problème si le gouvernement étudie la question de manière appropriée".
Pour le moment le Grand Prix de Colombie n'est qu'au stade de projet. Mais la notoriété grandissante de la F1 attire à nouveau de nombreux pays, à commencer par les États-Unis, qui accueillent trois Grands Prix la saison prochaine.
Attirer de nouveaux pays serait synonyme de diversité pour le président de la FIA: "Pour nous, atteindre de nouveaux pays signifie aussi que le business se porte bien. La F1 est très saine, elle va dans la bonne direction. Nous avons eu quelques problèmes lors de la pandémie de Covid, mais tout le monde s'en est sorti".
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Une menace pour les Grands Prix historiques ?
L'organisation d'un Grand Prix de Colombie dans le futur pourrait se faire au détriment d'un Grand Prix historique. Les Grands Prix de France et de Belgique sont menacés de disparition, notamment au profit de l'Afrique du Sud. Le rajouter au calendrier pourrait être très fatiguant pour les mécaniciens, les pilotes et tout le wagon de la F1.
Mohammed Ben Sulayem reste prudent et souhaite avant toute chose des garanties pour le pays : "L'investissement est une chose, mais quel est le retour pour eux ? Ils doivent avoir un plan pour comprendre ce qui sera bénéfique pour l'économie, le secteur social, et je crois que s'il vient ici, il restera, s'il est étudié de manière appropriée".