Ferrari travaille déjà sur son moteur de 2021 d'après Mattia Binotto. Un chantier auquel le patron de l'écurie participe activement, en tant qu'ancien directeur technique de la Scuderia.
Une unité de puissance plus que décevante, des évolutions de début de saison douteuses, un quadruple champion du monde évincé et en perte de confiance… La Scuderia vit en 2020 l'une des pires saisons de son histoire en F1. À l'orée d'une année 2021 qui risque d'être sensiblement similaire à celle que nous vivons, Mattia Binotto a reconnu que le travail sur le nouveau moteur de 2021 avait déjà commencé chez Ferrari.
L'écurie italienne disposait pourtant la meilleure unité de puissance du plateau en 2019. Mais dès lors que la FIA a enquêté depuis sur la légalité du moteur italien, les performances de ce dernier ont soudainement diminué, alors que l'écurie au cheval cabré signait un accord confidentiel avec l'instance dirigeante du sport automobile.
Des difficultés compliquées à dissimuler pour une telle écurie :
"Nous n’avons pas actuellement le meilleur moteur, c’est vrai, a reconnu Mattia Binotto à F1 Technical. Je pense que l’année prochaine, nous aurons peut-être une toute nouvelle unité de puissance, conformément à la réglementation."
"En tant que Ferrari, nous avons beaucoup investi dans le développement du groupe motopropulseur pour 2021, en vue de 2022."
Comme annoncé il y a quelques jours, Mattia Binotto ne se rendra pas en Turquie, pour le retour de la F1 neuf ans après. Le patron de la Scuderia a décidé de rester à l'usine de Maranello, alors que de nouveaux bancs d'essais ont démarré :
"Il est vrai que le moteur tourne actuellement sur le banc. Je pense que les retours en matière de performances et de fiabilité sont très prometteurs."
"Il y a encore de la place pour l'amélioration. D'après ce que je peux voir aujourd'hui sur le banc d'essai, plutôt satisfait des résultats."
Seulement sixième au championnat constructeur, Ferrari est loin de ces standings habituels, et n'avait pas connu de telle déconvenue depuis 1980, année où Gilles Villeneuve et Jody Scheckter n'avaient pu accrocher le moindre podium… Grâce à Charles Leclerc (Autriche), l'honneur est sauf pour la Scuderia cette année.