Coupable de deux crashs à Miami, Charles Leclerc s'est défendu sur ses prises de risques au volant d'une Ferrari pas assez compétitive pour pouvoir rivaliser face aux Red Bull.
Parti à la faute lors des essais libres 2 et durant la qualification, Charles Leclerc s'est retrouvé au centre des critiques pour ses nombreux incidents dus à des prises de risques jugées excessives.
Interrogé par nos confrères de l'Équipe, Charles Leclerc ne se cache pas derrière ses erreurs ne compte pas changer son style de pilotage.
"Le risque fait partie de mon métier, je suis pilote, je dois aller chercher la limite. Je suis très honnête avec moi-même aussi et je n’ai pas peur de parler de mes erreurs, de les verbaliser".
Coupable d'erreurs également à Bakou, malgré ses deux poles positions, et en Australie, la multiplication de ses erreurs font plus de tort au pilote que les erreurs en elle-même selon lui.
“Cela me cause sans doute un peu de tort parce que quand je regarde mes fautes, elles ne sont pas aussi terribles que ça. Je les ai faites et je ne cherche pas d’excuse, mais celle à la fin des qualifications de Bakou n’a aucune conséquence.
"On nous relance avec des pneus usés, personne ne pouvait améliorer, j’ai tout donné et ce n’est pas passé", a déclaré le pilote Ferrari avant de poursuivre : “À Miami, il y a le crash des essais libres 2 où je cherchais des trucs, je tentais. Pour moi, c’est important d’essayer parce que quand arrive la qualif, il faut tout donner".
F1 - Lewis Hamilton vers Ferrari ? Charles Leclerc répond
“Mais je pense que ma seule vraie faute, c’est celle lors de la qualification de Miami. Je suis le genre de pilote qui ne lâche absolument rien. Dans ma seconde tentative, j’essaye de passer encore plus vite parce que je sens que le chrono de Pérez est à ma portée. Et voilà, j’ai fait l’erreur.“
Pousser les limites, ça paie
Charles Leclerc pour l'Équipe
Selon Charles Leclerc, on met plus facilement en avant les erreurs que les performances des pilotes. Le Monégasque évoque notamment ses deux poles position à Bakou devant les deux Red Bull.
“À mon sens, on parle beaucoup des erreurs et pas assez des moments où l’on fait de belles choses. Franchement, les deux poles à Bakou, je vous promets que c’est quelque chose. Et si je les ai faites, c’est parce que j’ai pris des risques ! Pousser les limites, ça paie !", a-t-il conclu.
À Monaco, Charles Leclerc aura à coeur de performer devant son public, malgré une certaine malédiction dans les rues de la Principauté…