Michael Andretti estime qu'il y a des avancées dans les discussions avec Liberty Media, pour de nouvelles entrées en 2024. L'Américain a profité de la présence de Greg Maffei, le PDG de Liberty Media, à Miami pour accélérer les négociations.
À la tête de cette liste se trouve Michael Andretti, qui souhaite vivement aligner une nouvelle équipe à partir de 2024, épaulé par son père Mario, devenu champion du monde chez Lotus en 1978. La nouvelle n'a pas été chaleureusement accueillie par certaines personne en F1.
Michael Andretti a déposé une demande en ce sens, mais attend toujours une réponse de la FIA pour savoir si sa tentative aboutira. Même si un nouveau constructeur doit payer une taxe "anti-dilution" de 200 millions de dollars, certaines équipes hésitent à accueillir une nouvelle écurie. D'après elles, cela peut nuire à leurs résultat nets.
"Historiquement, il y a pu avoir jusqu'à 15 ou 20 équipes sur la grille. Il n'y en avait plus que 10 juste quand nous sommes entrés dans le sport. Manor, qui était la 11ème équipe, a été mise en liquidation judiciaire au Royaume-Uni, a fait faillite et a été vendue pour une livre. Aujourd'hui, la dernière équipe, parce qu'elle est liée à une franchise, vaut au moins 400 millions de dollars, peut-être plus. Et je pense que vous voyez des chiffres discutés jusqu'à 1 milliard de dollars pour une équipe. Cela a attiré les investissements, cela a attiré l'intérêt", a confié Greg Maffei.
Il indique également qu'il n'envisageait pas de faire venir une nouvelle écurie de Formule 1 dans un futur proche. "Nous pourrions, potentiellement, augmenter le nombre des équipes au fil du temps. Je ne pense pas qu'il s'agisse d'un besoin urgent. Il y a beaucoup de gens qui aimeraient que nous le fassions. La plupart d'entre eux veulent participer, mais nous n'avons pas ressenti ce besoin."
Le président de Liberty Media a souligné que l'espace de garage sur certains circuits serait un problème car "il n'y a pas plus de 10 places", mais ce n'est certainement pas un obstacle insurmontable. McLaren ne s'oppose pas à la concurrence croissante, notamment puisque le PDG de l'écurie, Zak Brown, est un ami proche de Michael Andretti.