Le futur pilote F1 de McLaren en 2021, Daniel Ricciardo, est revenu sur son compte, Instagram sur les dernières semaines de coupure avec le monde de la Formule 1. L'Australien a évidemment hâte de reprendre mais estime que cette pause forcée a été bénéfique pour le reste de sa carrière.
Point pour le moins intéressant. Un de ces arguments que l'on n'avait peut-être pas encore entendu, mais qui raconte un peu plus comment cette coupure prolongée a été vécue au sein du paddock de Formule 1. Sur son compte Instagram, Daniel Ricciardo est revenu sur ses objectifs de la saison, mais a aussi tenu à évoquer sa future collaboration avec McLaren dès la saison 2021. Une décision à prendre dans un contexte plutôt étrange, et sans comparaison possible en piste.
Coupure prolongée = longévité améliorée ?
Le pilote de l'écurie Renault, pour une saison encore, a vu d'un bon oeil cette pause forcée dû à la pandémie de COVID-19, et la tournure positive que cette période a pu prendre. À 30 ans, l'Australien est plutôt satisfait d'avoir coupé près de trois mois supplémentaires :
"Nous voyageons tellement… Et quand vous rentrez dans ce système, vous allez et vous repartez, explique-t-il. Mais parfois, nous n'avons pas vraiment la chance de s'arrêter, et c'était en quelque sorte agréable d'être obligé de s'arrêter juste pour notre corps, de ne pas se retrouver dans des cabines pressurisées [dans les avions] tout le temps."
"Cela m'a probablement donné, d'un point de vue performance, quelques années de plus sur le plan de ma longévité en carrière. J'y vois donc des points positifs."
Daniel Ricciardo a également fait part de toutes les tractations de l'intersaison, son départ de Renault F1 chez McLaren. Difficile quand les monoplaces ne sont pas en piste.
"Toute l'année a été folle, même au-delà du coronavirus"
"Ce n'était pas facile. Mais en même temps, ce n'était pas une décision prise du jour au lendemain. Je suppose simplement que toute cette année entière a été étrange, et cela continue d'être l'être."
"Avoir beaucoup de temps pour penser à son avenir, c'était bien, mais cela n'a pas été toujours facile parce que vous avez tout ce temps mais pas beaucoup d'action. C'était difficile en fin de compte. Toute l'année a été folle, même au-delà du coronavirus, mais prendre ses décisions avec seulement des tests (lors de la pré-saison à Barcelone), ce n'était pas facile."
"Bien sûr, idéalement, vous courrez, vous vous lancez et vous vous faites une idée, mais malheureusement, nous ne sommes pas à cette époque et avec ce luxe."