La saleté des monoplaces à l'arrivée du GP de Turquie en a révélé bien plus que prévu, ce week-end à Istanbul. Les penchants aérodynamiques de chaque écurie n'ont désormais plus de secret dans le paddock.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, la saleté d'un circuit peut dévoiler l'aérodynamisme d'une voiture de F1 très rapidement. Ce week-end en Turquie, les huiles et saletés dégagées par la piste ont fini par déposer une fine couche grise de poussière sur les monoplaces, après deux longues heures de course sous la pluie.
Comme l'a révélé l'écurie américaine Haas F1 Team après le Grand Prix de dimanche, le circuit d'Istanbul, tout juste resurfacé, a soulevé beaucoup de saletés et de poussières visibles sur les monoplaces à l'arrivée. Le cliché du rétroviseur droit de Romain Grosjean est pour le moins impressionnant :
Time to get out the foam sponge and soapy water! 🧽🚿
It was a mucky day on track in Istanbul yesterday 🇹🇷
📸 x @RGrosjean #HaasF1 #TurkishGP pic.twitter.com/K6PeCYuv1d
— MoneyGram Haas F1 Team (@HaasF1Team) November 16, 2020
Les conditions périlleuses du week-end auront au moins permis, au-delà du septième sacre mondial de Lewis Hamilton, d'analyser en détail le plus grand secret d'une écurie, grâce à un phénomène naturel qui n'était pas du tout prévu.
On se croirait aux essais hivernaux de début de saison, où les écuries utilisent généralement des sprays de couleurs pour comprendre et analyser l'aérodynamisme de leur monoplace.
Voici les photos les plus révélatrices de la saleté accumulée par les monoplaces après le GP de Turquie, merci Red Bull.