En Espagne, Max Verstappen a connu des problèmes à l'ouverture de son DRS. En effet, alors qu'il était à moins d'une seconde de George Russell, le Néerlandais s'est retrouvé bloqué de nombreux tours derrière la Mercedes à cause de ce souci. À l'entame d'un nouveau week-end, Red Bull s'est penchée sur ce problème. Avec un circuit de Bakou où les voitures défilent à très haute vitesse entre les murs, le DRS de Verstappen pourrait de nouveau connaître des déboires.
La réponse est non selon Paul Monaghan, directeur de l'ingénierie de Red Bull, qui pense avoir définitivement réglé le problème de DRS sur la RB18. Ce souci aurait été mis au centre des préoccupations de l'écurie qui a rapidement trouvé des solutions. Le DRS n'avait effectivement posé aucun problème au Néerlandais lors du week-end à Monaco. "Notre problème de DRS était auto-infligé, pour être honnête, donc maintenant nous avons appris nos leçons plutôt douloureuses", a déclaré l'ingénieur britannique. "Il y a un soupir de soulagement après le travail que des personnes très intelligentes ont fait, avec des recherches et des vérifications."
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Max Verstappen et ses ingénieurs peuvent donc aborder ce week-end sans trop se soucier de cette déconvenue. Actuellement en tête au championnat, le Néerlandais peut désormais se concentrer sur son avance au championnat qu'il espère accentuer en Azerbaïdjan. Monaghan tient par ailleurs à saluer son équipe pour le travail effectué sur la voiture du leader de Red Bull. "Ils ont fait un travail phénoménal dans un laps de temps très court. Le défi a changé de circuit en circuit, le temps d’attente change, la vitesse d’ouverture change, les conditions changent", félicite-t-il.
Au regard de cette trouvaille importante, l'écurie autrichienne se sent bien avant ce week-end en Azerbaïdjan et s'apprête à enchaîner de nouvelles victoires mais aussi de nouvelles améliorations. "Je suis confiant, et beaucoup plus satisfait sur la base de ce que nous avons appris après l’Espagne. Je suppose que la partie irritante est la leçon qu’on nous a servie sur un plateau. Mais il faut l’accepter et aller de l’avant", s'encourage Monaghan.