Après sa victoire à Monaco, le monde de la F1 apprenait que le pilote Red Bull prolongeait d'une saison supplémentaire, soit jusqu'en 2024. Satisfait des performances, Christian Horner, le patron de l'écurie autrichienne conserve donc son duo de pilote, avec pour objectifs, de rafler les titres pilotes et constructeurs.
Cette volonté de prolonger le pilote mexicain ne date pas d'hier. Auteur d'un solide début de saison, Pérez reste constant week-end après week-end. Helmut Marko s'est exprimé à ce sujet : "Le contrat n'a pas été mis en place en une journée. Avec Julian Jakobi, Pérez possède l'un des managers les plus impliqués et il a rejoint nos discussions. Le nouveau contrat est le résultat du fait que grâce à ces nouvelles voitures, Pérez est désormais bien plus proche de Verstappen. Il n'y a parfois qu'un ou deux dixièmes de seconde entre eux".
F1 — Sergio Pérez peut-il devenir le numéro 1 chez Red Bull ?
D'autant que Sergio Pérez devient un vrai prétendant au titre pilote. Grâce à sa 2ème place au Grand Prix d'Azerbaïdjan, le Mexicain se place en embuscade au classement, avec seulement 15 points de retard sur Verstappen.
Son succès à Monaco lui a permis de contraster avec celui d'Espagne, où Pérez a joué le rôle du parfait n°2. Helmut Marko a affirmé que cette décision avait été prise par rapport au DRS défectueux de Verstappen. L'Autrichien estime qu'il ne s'agissait pas d'une consigne d'équipe. Red Bull et le Mexicain ont confié que dans le contrat, aucun pilote ne devait être privilégié. Autrement dit, il n'y a pas de pilote n°1 et de n°2. Pourtant, à Bakou, Pérez a reçu une consigne de ne pas se battre avec Verstappen.
L'ordre est de battre Ferrari
Cette prolongation de contrat va aussi permettre à Sergio Pérez et à l'écurie de se pencher exclusivement sur leur bataille avec Ferrari cette saison. Helmut Marko est revenu sur cette lutte : "Nous avons des circuits où nous sommes les plus forts, mais aussi certains où Ferrari est le plus fort. Dieu merci, sur les deux circuits où Ferrari avait généralement la voiture la plus solide, à Barcelone et à Monaco, nous avons pu gagner".
Il poursuit en évoquant les deux prochaines manches du championnat : "Nous sommes optimistes pour Bakou et Montréal. Les lignes droites sont à nouveau plus longues et où notre vitesse de pointe vient à la rescousse. Nous avons encore 5 kilos en trop et nous sommes à peu près au même niveau que Ferrari, qui est au poids minimum d'après mes sources. Donc la forme de la journée, les réglages, l'usure des pneus et le maintien des pneus dans la fenêtre de travail idéale seront cruciaux".