On connaît la relation extrêmement proche entre Toto Wolff et Lewis Hamilton. Les deux hommes ont rejoint Mercedes la même année (2013) pour le succès que l'on connaît. Mais pour la première fois, l'écurie allemande vit une saison compliquée, avec une voiture moins compétitive que Ferrari et Red Bull. Une nouveauté pour une équipe huit fois championne du Monde d'affilée.
Malgré l'adversité et la faiblesse de la voiture, Toto Wolff garde une forte relation avec le pilote britannique et n'envisage aucun avenir sans lui : "Lewis et moi, même si la saison avait mal tourné, serions restés ensemble l'année prochaine ne serait-ce que sur le principe de l'espoir", déclare le technicien qui voit un avenir encore long avec son pilote."Depuis quelques mois, on discute du fait que ça dure cinq ou dix ans", reconnaît-il.
Ces derniers temps, des rumeurs de contacts avec d'autres pilotes pour préparer l'après Hamilton ont fait surface. Ce qu'il dément formellement : "Je n'ai été en contact avec aucun autre pilote pour piloter chez nous à l'avenir. Rien de tout ça n'est vrai", affirme-t-il. Pour le moment, le contrat de Lewis Hamilton tient jusqu'à la fin de la saison prochaine.
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Toto Wolff veut préparer Mercedes pour 2023
Toto Wolff a reconnu qu'à la mi-saison, les championnats pilotes et constructeurs seraient hors de portée pour Mercedes et leurs pilotes. Les résultats du début de saison leur ont fait prendre un sérieux retard face aux Ferrari et Red Bull. Mais depuis le Grand Prix d'Azerbaïdjan, l'écurie allemande retrouve des couleurs et enchaîne les podiums, sans toutefois viser la victoire pour le moment.
Pour la première fois depuis 2013, Mercedes se retrouve dans la position de chasseur : "En décembre, on a joué un titre mondial et, quatre mois plus tard, on a une voiture qui n'est pas faite pour le titre. Donc tout le monde doit tout simplement se dire : 'OK, c'est la réalité désormais, que faisons-nous pour y remédier ?", admet Toto Wolff.
Lewis Hamilton a dû, lui aussi, s'adapter à cette situation nouvelle pour lui, tant il dominait la discipline depuis près de 10 ans : "Ce n'est certainement pas une expérience réjouissante, mais après les premiers Grands Prix, il était très particulier" déclare-t-il. Le technicien autrichien souligne aussi son optimisme à toute épreuve : "Il s'est mis dans une situation qui consistait à savoir comment ramener cette voiture aux avant-postes. Et même quand je n'étais pas au mieux, il était le plus optimiste dans la pièce, motivant tout le monde même si piloter cette voiture est difficile."
Avant la reprise de la saison en Belgique, Mercedes est troisième au classement des constructeurs avec 304 points, derrière Ferrari et Red Bull.