En poste depuis quelques jours à la tête de Ferrari, Frédéric Vasseur, transfuge de Sauber, situe déjà les grandes différences entre les deux écuries.
C'est le grand écart pour Frédéric Vasseur qui est passé de Sauber à Ferrari durant l'intersaison. Le nouveau Team Principal de la Scuderia est revenu pour l'Équipe sur les différences entre les deux équipes.
En passant d'Alfa Romeo à Ferrari, le Français arrive dans la cour des grands. Après deux semaines passées à Maranello, quelles différences a-t-il remarqué entre une petite et grosse écurie ?
"J'adorerais (avoir saisi toutes les différences)", ironise-t-il, avant d’ajouter : “Entre une Ferrari et une Sauber, il y a plus d'une seconde”.
Il poursuit : "Mais elle (la seconde) n'est pas cachée dans un secteur, sinon ce serait trop facile. Ici, dans tous les domaines, tout est mieux. Le simulateur est plus performant, comme chaque département. C'est là que se situe la différence".
Le dirigeant de 54 ans souligne également la différence de culture, marquée par les tifosi : "Après, la culture fait que chaque pays possède sa manière d'interagir. Les Anglais sont sans doute plus flegmatiques et les Italiens plus passionnés. C'est vrai qu'ici ils vivent à fond".
Plus de pression chez Ferrari ?
Si ce changement d'environnement et d'être nommé à la tête de Ferrari constitue une pression supplémentaire, l'intéressé conteste : "Il n'y a pas plus de pression parce que c'est Ferrari. Quand on est le patron d'une équipe de course, on veut gagner."
"La course auto, c'est ma vie".
Vasseur dans l'Équipe
Après Renault et Sauber, le Français va découvrir une troisième équipe en Formule 1. Il est revenu sur son état d'esprit pour ce nouveau challenge : "Ce serait arrogant de penser que je peux faire quelque chose seul. Je dirais juste que le jour où l'on pense que le boulot réalisé aujourd'hui est satisfaisant, on est mort. Il faut toujours faire mieux. C'est ma vision".
Le Team Principal compte bien mettre son expérience et sa passion à profit pour réussir là où Mattia Binotto a déçu : "J'ai la chance d'avoir passé trente ans sur la murette. La course auto, c'est ma vie. Et je n'ai jamais stoppé, que ce soit en F3, en GP2 ou aujourd'hui en F1. Cela aide beaucoup pour comprendre les choses. Je ne me suis jamais arrêté, c'est ma passion".