George Russell est revenu sur la diffusion des commentaires radios durant les Grands Prix et le pilote Mercedes ne le voit pas d'un bon œil.
Critiqué pour des commentaires radio à l'encontre de Schumacher lors du Grand Prix de Singapour en 2022, le Britannique a regretté le manque de complaisance des observateurs.
Après un accrochage avec l'allemand dans une course compliquée où il était en dehors du top 10, Russell avait laissé éclater sa frustration.
"Schumacher défend comme si c’était la course de sa vie".
Un commentaire diffusé durant le Grand Prix et qui a valu à Russell de nombreuses réprimandes sur les réseaux sociaux. Ce dernier, qui a fait le grand saut de Williams à Mercedes en 2022, apprend à faire avec ce nouveau statut.
"Ces choses-là font partie des inconvénients lorsque vous êtes parmi les pilotes de tête. Tout est scruté de près et ce genre de commentaire n’aurait pas été relevé en 2021 par exemple".
Le Britannique avoue cependant avoir été étonné des retombées de ce commentaire.
"Je ne sais pas pourquoi ce commentaire, en particulier, a fait l’effet d’une bombe sur les réseaux sociaux. Parce que c’est le fils de Michael ? Parce qu’il jouait son baquet ? Je ne sais pas, mais j’ai pris cher !".
La radio comme moyen d'évacuer sa frustration
Il a ensuite commenté les raisons qui peuvent expliquer les débordements des pilotes lors des Grands Prix.
"Premièrement, vous vous battez pour votre position. Puis vous essayez simplement de vous décharger de certaines frustrations. Et vous oubliez parfois que vous parlez au monde entier".
Il poursuit : "Mon commentaire sur Mick était dû à la frustration. J’ai voyagé à l’autre bout du monde, j’ai mis beaucoup d’efforts dans cette course, et je me bats en dehors des points. Toute personne, frustrée, contrariée et physiquement épuisée, peut-être émotive dans le feu de l’action".
"Dans la voiture vous oubliez qu’il y a des millions de gens qui vous regardent et que chaque mot est scruté", ajoute-t-il.
Le pilote remet en cause cette sur médiatisation et interprétation des faits et gestes des pilotes.
"Vous n’avez plus aucune vie privée. J’ai choisi d’être pilote, car mon rêve est de devenir champion du monde de Formule 1. Ce n’était pas de devenir célèbre et devant les caméras".
Le coéquipier de Lewis Hamilton a avoué avoir tiré profit de cette expérience pour le futur.
"Cela a contribué à me renforcer, à contrôler ma frustration. Et apprendre à déceler ce que je peux et ne peux pas dire”.