La saison prochaine s'annonce chargée pour la F1. Avec l'apparition de Las Vegas et du Qatar et le possible retour de l'Afrique du Sud et de la Chine, la discipline reine pourrait atteindre potentiellement 25 courses, un record. Pour le patron de Red Bull, Christian Horner, la F1 devrait fixer une limite à 24 Grands Prix.
Le team principal de Red Bull estime que 24 courses serait la limite, bien que les nouvelles destinations, comme Las Vegas et l'Arabie Saoudite, constituent un facteur de motivation justifiant leur présence : "24 week-ends de course dans une année qui en comporte 52, ça semble être trop", estime Horner. "Lorsque vous regardez les épreuves qui vont faire leur arrivée, vous vous dites ok, je vais certainement disputer un week-end supplémentaire pour aller à Vegas".
Annulée en raison du Covid-19, la Chine pourrait faire son grand retour au calendrier : "le Grand Prix de Chine pourrait également revenir au calendrier. C'est un marché si important et je pense qu'ils travaillent dur pour raccourcir le format des week-ends, afin de les rendre plus supportables pour le personnel des équipes. Nous avons besoin de cette combinaison mais nous atteindrions une limite", conclut Horner.
F1 - Vers un nouveau règlement technique en 2023
Et les circuits historiques dans tout ça ?
Le nouvel attrait de la F1 intéresse des circuits du monde entier. Las Vegas et le Qatar vont arriver en F1 et s'y installer pour le long terme, quand d'autres espèrent revenir comme l'Afrique du Sud et la Chine. Mais tout cela pourrait se faire au détriment des circuits historiques, à commencer par Spa Francorchamps, menacé.
À ce sujet, Christian Horner est vent debout contre la suppression du circuit belge, qu'il qualifie comme "l'ADN de la discipline". "Spa, c’est l’une de ces courses historiques. Je pense qu’il devrait y avoir quelques courses importantes Monaco, Silverstone, Spa, Monza, ce sont les plus grandes, les plus historiques et nous devons vraiment les protéger", a déclaré le Britannique.
Il reconnaît qu'avoir des nouveaux circuits est bénéfique, du moment qu'ils n'empiètent pas sur les circuits historiques, et n'hésite pas à faire le lien avec le tennis : "Ce serait comme avoir le circuit ATP sans Wimbledon, je pense qu’ils font partie de notre histoire, ils font partie de notre ADN".
L'apparition de nouveaux circuits pourrait être fatale à l'un d'eux : le Castellet en France. Pour le moment, rien n'est officiel mais la tendance serait à une disparition du Grand Prix de France dès l'année prochaine. Réponse au mois d'octobre pour la publication du nouveau calendrier 2023.