Avec les F1 de 2022, de nombreux paramètres changent au niveau de la visibilité. En effet, alors qu'elles possèdent une hauteur de caisse supérieure et des déflecteurs de roue surplombant les pneus avant, le champ de vision des pilotes s'en retrouve nettement réduit. Une visibilité moindre qui amplifie le défi de rouler dans les rues de la Principauté. Un circuit technique et sinueux où le moindre centimètre a son importance.
Interrogés sur ce sujet, les pilotes restent globalement confiants. En effet, ils n'ont aucun doute, leur faculté d'adaptation leur permettra de relever ce défi non sans difficultés. C'est notamment le cas de Kevin Magnussen, qui n'a plus piloté sur le Rocher depuis 2019 et qui pense qu'il pourra relever le challenge sans problèmes. "La visibilité est moins bonne dans ces voitures que par le passé", constate le Danois. "Je ne pense pas que ce soit un problème majeur. Il sera plus difficile de voir le point de corde, mais ça ira".
Même analyse pour Lance Stroll qui assure que les pilotes ont une faculté d'adaptation suffisante pour relever ce défi. "Oui, je veux dire, la visibilité est définitivement pire. C’est une de ces choses auxquelles on s’habitue", assure le Canadien. "Donc ce sera certainement un peu plus difficile que les années précédentes. Mais oui, c’est quelque chose auquel on s’habitue depuis les premières courses".
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Alexander Albon pense quant à lui que la diminution du temps au tour sera draconienne en comparaison des années précédentes. "Nous allons être beaucoup plus lents que les années précédentes, j’imagine. Mais ça va être intéressant", pense le Thaïlandais. "Il faudra un peu plus travailler pour savoir comment prendre les virages et pour trouver où sont les bosses. Donc ça va ajouter un peu plus de caractère au circuit. Il en a déjà beaucoup, mais oui. […] La visibilité ? Je pense que Djeddah était une sorte de sensation comparable. Et à Djeddah, j’ai eu un peu de mal avec la visibilité, ce n’est pas facile, mais nous nous y habituons maintenant, je pense, en tant que pilotes, et ce n’est pas un si gros problème".
D'autres pilotes comme Lando Norris s'attendent à un grand défi mais espèrent signer une grosse performance à Monaco. "Ça va être probablement l’un des plus grands défis jusqu’à présent, avec la façon dont vous allez devoir gérer la voiture et ainsi de suite", avoue le pilote McLaren. "Mais oui, tout le monde est dans le même bateau. Donc, oui, nous verrons. C’était une bonne course pour moi là-bas l’année dernière, c’était beaucoup mieux que ce que nous attendions. J’espère donc que cette année nous pourrons essayer de faire quelque chose de similaire, mais nous devrons attendre et voir".
Quoi qu'il arrive, les pilotes semblent avoir hâte de se rendre à Monaco. Entre appétence et envie de performer, ils ont l'air confiants à propos de la visibilité et souhaitent désormais briller sur le Rocher.