La course du pilote Ferrari, quatorzième, était tout sauf une partie de plaisir. Charles Leclerc n'a pas non plus été aidé par ses mécaniciens, auteurs de deux arrêts catastrophiques lors du GP de Belgique.
La saison catastrophe de Ferrari a pris un nouveau tournant à Spa. Si Charles Leclerc a terminé seulement quatorzième d'un GP de Belgique qu'il remportait l'an passé, il aura surtout réalisé perdu énormément de temps au cours de deux arrêts interminables.
Tour 11/44
Alors que la voiture de sécurité entrait en piste, Charles Leclerc est immédiatement rentré aux stands chaussé des gommes blanches - les dures. Mais l'amateurisme et le manque d'organisation criant de la Scuderia lui a couté près de 10 secondes au final.
Des pneumatiques évidemment pas prêts et une panique générale déclenchée au sein du garage italien, auront eu le don de sortir le Monégasque de ses gonds :
C.L : "Come on ! ****** de sa race !"
https://twitter.com/deadlinex/status/1300084484361121793
Tour 28/44
L'image a fait parler d'elle immédiatement. Lors de son second arrêt aux stands, Charles Leclerc a été immobilisé près de 5 secondes, sans y voir une réelle explication au premier abord.
Mais au ralenti, on a pu remarquer l'un de ses mécaniciens, au milieu de la monoplace, insérer un tuyau dans la monoplace. Une manoeuvre visant à ajouter de l'air dans le système de pression.
Une action qui en a même étonné le principal intéressé, demandant à son ingénieur radio qu'elle était l'objet de cet arrêt.
C.L : "Que s'est-il passé ? Pourquoi nous nous sommes arrêté ?"
Ingé : "On t'expliquera plus tard."
Le pilote Ferrari a ensuite terminé la course à une anecdotique quatorzième place, derrière Sebastian Vettel. La Scuderia n'a marqué aucun point ce week-end, et elle ne devrait pas en marquer non plus à Monza le week-end prochain…