Alors qu'Alpine est en pleine révolution, Alain Prost n'a pas été tendre avec l'ancien directeur de l'écurie. Selon le quadruple champion du monde, il est le principal responsable des maux de l'équipe.
"J'aime cette équipe et la voir dans cet état aujourd'hui m'attriste et me désole", pilote puis dirigeant chez Renault, Alain Prost n'a pas caché sa peine quant à la situation d'Alpine en Formule 1.
Il est le plus bel exemple {…} d'un dirigeant incapable qui pense pouvoir surmonter son incompétence par son arrogance et son manque d'humanité.
Alain Prost sur Laurent Rossi dans L'Équipe
Seulement sixième au championnat constructeurs, l'écurie basée à Enstone a entrepris une grande révolution au sein de son organigramme ces derniers jours.
Otmar Szafnauer, Alan Permane ainsi que Laurent Rossi, entre autres, ont été remerciés de leur fonction pour laisser place notamment à Bruno Famin qui sera à la tête de l'équipe jusqu'à la fin de saison.
F1 - Alpine vire Otmar Szafnauer et Alan Permane
"Il faut espérer que la décision prise vendredi de changer d'autres têtes sera un électrochoc salutaire pour l'écurie", a écrit le quadruple champion du monde français.
Laurent Rossi responsable des maux d'Alpine ?
Selon Alain Prost, le dirigeant français était en grande partie responsable du manque de développement de l'écurie basée à Enstone ces derniers mois.
"Durant mes années chez Renault, combien de fois ai-je entendu dans les couloirs du siège que la F1 était un sport simple qui pouvait être dirigé de la maison par des hommes en place. Grossière erreur comme le prouve Laurent Rossi. Il est le plus bel exemple de l'effet Dunning-Kruger, celui d'un dirigeant incapable qui pense pouvoir surmonter son incompétence par son arrogance et son manque d'humanité à l'égard de ses troupes".

L'ancien pilote Renault a vivement critiqué l'ex-directeur général d'Alpine qui n'a pas su s'appuyer sur la progression de l'équipe pour chambouler la hiérarchie.
"Celui qui fut le patron d'Alpine pendant dix-huit mois a cru avoir tout compris d'entrée alors qu'il s'est totalement fourvoyé. Son management a brisé l'élan qui avait été mis en place depuis 2016 pour arriver à ces podiums (2020) et cette victoire (2021, en Hongrie)".