Arrivée sur le marché en 2013, la Zoé s’était vite imposée comme l’une des références sur le marché des citadines électriques. Il faut dire que la première génération, avec plus de 200 km d'autonomie, était particulièrement réussie et que ces performances sont cessées d’augmenter atteignant aujourd’hui 395 km ! C’est bien mieux que les 200 km de la Mini Cooper SE pourtant bien plus chère. Un véritable succès qui ne sera pas remplacé malgré une certaine notoriété acquise au fil des années…
Une nouvelle plate-forme
On vous rassure, la Zoé sera produite jusqu’en 2024, date de lancement des nouvelles R5 et 4L. Surtout, ce changement coïncide avec l’arrivé d’une nouvelle plate-forme, la CMF-BEV que Luca de Meo, directeur général de Renault, décrit comme “très compétitive en termes de coûts, parce que le rôle de cette plate-forme est de démocratiser le véhicule électrique en Europe”.
90% de zéro émission en 2030
Le groupe Renault va passer par une refonte complète de sa gamme pour atteindre son objectif de 90 % des ventes de voiture zéro émission. Un objectif qui peut paraître très ambitieux mais qui est déjà bien engagé.
En comptant Alpine, d’ici 2025, 10 nouveautés sont attendues avec une concentration des moyens sur les segments les plus rentables, à savoir les moyennes © et familiales (D). C’est pour cela que les mini-citadines (A) et les petites (B) ont du ménages à faire. Ainsi la légendaire Twingo sera définitivement abandonnée, tout comme la Zoé.
Un choix qui peut paraître surprenant mais qui est tout réfléchi par le constructeur, lui permettant notamment de rationaliser ses productions. Avec une plateforme commune entre les futures R5 et la 4L, les économies de production sont évidentes et surtout, Renault va miser sur le néorétro qui fonctionne déjà très bien sur le marché. Avec ces noms si légendaires, nous avons hâte de voir les interprétations modernes de ces modèles.