L'instauration de courses sprints sur plusieurs Grands Prix de F1 cette année est actuellement à l'étude, après les déclarations du nouveau PDG Stefano Domenicali, en sa faveur. Un vote pourrait avoir lieu dès ce jeudi.
Depuis son arrivée en F1, Liberty Media tente de redorer l'image du championnat et contribuer à son rayonnement, en témoigne l'arrivée de Netflix dans les paddocks lors des trois dernières saisons. Depuis quelques semaines, des rumeurs autour de l'introduction de courses sprints en F1 s'intensifient. Selon RaceFans, un vote pourrait même avoir lieu ce jeudi lors d'un conseil d'administration, orchestré par le nouveau PDG de la F1, Stefano Domenicali.
Le nouveau boss s'était en effet positionné en faveur de son introduction il y a quelques jours : "On s’intéresse à ce que pourrait donner un format de course sprint le samedi. On pense qu’une telle mesure pourrait être testée dès cette saison. Les discussions sont en cours avec les écuries. C’est peut-être la seule option qui pourrait être intéressante."
Trois Grands Prix auraient déjà été ciblés pour accueillir un tel format : le circuit Gilles-Villeneuve (Canada), Monza (Italie) et Interlagos (Brésil). Lors de ces trois week-ends, les qualifications pourraient être avancées au vendredi pour laisser place aux courses sprints le samedi, un format bien plus court que les Grands Prix traditionnels du dimanche. L'ordre des monoplaces à l'arrivée serait alors conservé et définirait la grille de départ du lendemain.
L'introduction de ce nouveau format permettrait au championnat de renforcer son attractivité, au travers de week-ends de course complètement remodelés par rapport à son format historique. Et si la F1 réussi son pari, d'autres Grands Prix pourraient être concernés en 2022.
En revanche, Stefano Domenicali a bel et bien confirmé l'arrêt des négociations concernant l'introduction de grilles inversées, la semaine passée. Une mesure rejetée par la majorité des écuries.