Après Bottas et Pérez, Verstappen et Domenicali ont exprimé leur incompréhension suite à la décision de la FIA de censurer les pilotes.
Le double champion du monde en titre a pris position contre les mesures de la FIA. Ces dernières qui consistent à encadrer la liberté d'expression des pilotes.
"Je ne pense pas que ce soit nécessaire, nous devrions tous être autorisés à s'exprimer".
Même son de cloche chez Stefano Domenicali, patron de la Formule 1 : “La F1 ne bâillonnera jamais personne. Tout le monde a envie de parler, donc avoir cette plate-forme pour s’exprimer, c’est une bonne chose. Nous avons une énorme opportunité grâce à la position de notre sport qui est mondial, multiculturel et à valeurs multiples".
Permettre à tous les pilotes de pouvoir s'exprimer
Le pilote Néerlandais, pourtant pas le plus expressif de la grille quand il s'agit de prendre position publiquement, estime qu'il est important de laisser s'exprimer ceux qui le souhaitent.
"Je pense que tout le monde est différent. Certaines personnes sont plus vocales que d’autres. Je ne le suis pas parce qu’il est difficile en tant que pilote de s’engager dans les sujets politiques et de s’assurer de connaître tous les faits avant de s’exprimer".
Le dirigeant italien a tenu à rappeler les valeurs que veulent défendre les promoteurs de la Formule 1.
"Nous parlons de 20 pilotes, 10 équipes et de nombreux sponsors, ils ont des idées et points de vue différents. Il est juste de leur permettre de discuter de leurs opinions d’une façon ouverte".
Il poursuit : "Nous ne changerons pas cette approche. Cela devrait être la ligne de conduite de notre sport. Pouvoir donner à chacun la chance de parler, non pas pour offenser, mais avec respect".
Une autre source de conflit entre la FIA et la Formule 1 ?
Pour rappel, en décembre dernier, la FIA annonçait une nouvelle version du Code Sportif International. Ce dernier stipule que les prises de positions politiques ou religieuses, non approuvées, seront interdites pour tous les pilotes concourant dans une discipline sous la direction de la FIA, à partir de 2023.
Mohammed Ben Sulayem, président de la fédération, avait déclaré que le texte avait été modifié pour être en accord "à la neutralité politique du sport”. Cette dernière est prévue dans le code d’éthique du Comité International Olympique.
Pour autant, Domenicali et Verstappen restent confiant quant au fait que la FIA et la F1 s'entendront sur ce point.
"Je suis sûr que la FIA partagera le même point de vue que la F1 et clarifiera ce qui a été dit”, affirme le dirigeant italien.
"Je suis sûr qu’ils se parlent et veulent aussi avoir une bonne relation. Espérons que cela sera bientôt résolu", a conclu le pilote Red Bull.