Alors que Lewis Hamilton avait émis quelques réserves face à la construction d'un nouveau circuit aux abords de Rio, le week-end dernier au Nürburgring, un porte-parole du projet lui répond.
L'arrivée d'un nouveau circuit en terre brésilienne n'est pas accueillie par tout le monde avec le même émoi. Et d'abord pour la ville de Sao Polo, qui organise sans discontinuer le Grand Prix du Brésil depuis 1991 sur le tracé d'Interlagos. Ce projet prend forme depuis quelques années déjà, et prévoit de bâtir le "Rio Motorpark" aux abords de la métropole auriverde.
Au-delà de la bataille interne entre les deux villes brésiliennes, un autre problème de taille se dresse devant les porteurs du projet de construction de ce nouveau circuit. Une série d'études environnementales menées par le gouvernement est toujours en cours, alors que ces travaux engendreraient une importante déforestation de la zone où le circuit est censé être basé.
Lors du Grand Prix de l'Eifel le week-end dernier, Lewis Hamilton avait lui aussi émis quelques réserves face à l'arrivée d'un nouveau tracé au Brésil dans les années à venir :
"Je ne connais pas les détails, mais j’ai entendu dire qu’une course durable pourrait être possible là-bas, mais la chose la plus durable serait de ne pas couper d’arbres", avait-il regretté.
Des propos qui ont poussé les porteurs du projet à s'exprimer. Un des porte-parole du futur circuit auriverde a déclaré qu'un tel projet pouvait générer "des milliers d’emplois et de l’activité économique".
"Les informations selon lesquelles il y aura des dommages environnementaux ne sont pas exactes, parce qu’il a été mis en place un programme robuste pour atténuer l’impact mais aussi pour le compenser."
Selon plusieurs sources, un accord a déjà été trouvé entre les promoteurs du circuit et Liberty Media, comme le confirme Motorsport.com, qui a publié une partie de la lettre écrite par Chase Carey, le futur ex-PDG de la F1.