L'ancien pilote de F1 et membre de la direction de course à Sotchi, Mika Salo, a répondu aux accusations de Lewis Hamilton. Le Britannique estime que les commissaires ont voulu délibérément le ralentir.
Le Grand Prix du pilote Mercedes a pris une autre tournure, et ce, avant même qu'il ne commence. Sanctionné à deux reprises pour non-respect des procédures de départ, Lewis Hamilton ne décolérait pas après la course, et s'en est violemment pris aux commissaires de course, dont Mika Salo, présent ce week-end à Sotchi. Des déclarations qui n'ont pas vraiment plu au Finlandais, ex pilote de F1.
Deux pénalités et une troisième place à l'arrivée
Pendant la course, le sextuple champion du monde apparaissait déjà très remonté face à la décision des commissaires. À l'arrivée, le Britannique n'était clairement pas redescendu, persuadé d'être resté dans les règles :
"J'ai besoin de voir exactement ce que j'ai fait de mal. Je suis presque sûr que personne n’a eu deux pénalités de cinq secondes pour quelque chose d'aussi ridicule auparavant," a répliqué Lewis Hamilton à la Sky Sport F1.
"Je n’ai mis personne en danger, j’ai déjà fait ça (ce genre de départ) un million de fois sur d'autres circuits au fil des années, et personne ne m'en a déjà parlé."
Le Britannique s'est également fendu d'une déclaration, qui n'est pas passée inaperçue dans la presse :
"Ils (les commissaires) essaient de m'arrêter. Mais ça va aller, j'ai juste besoin d'essayer de garder la tête baissée et rester concentré, je verrai ce qu'il se passera."
Une déclaration qui n'était pas vraiment au goût de Mika Salo, l'ancien pilote de Formule 1. Le Finlandais faisait effectivement partie des commissaires de course qui ont décidé de sanctionner le pilote Mercedes. Selon lui, les déclarations d'Hamilton ne sont que "des conneries."
"Ce n'est en aucun cas vrai," a expliqué Mika Salo au média finlandais Ilta-Sanomat. "Tout le monde a les mêmes règles. C’est assez clair. Lewis Hamilton a fait ses départs sur le côté de la piste et deux fois en plus. Il a fait sa dernière procédure de départ sur la ligne blanche qui se termine presque à la sortie de la voie des stands."
L'occasion pour le directeur de course de la FIA, Michael Masi, d'en remettre une couche, et inviter Lewis Hamilton à venir s'expliquer s'il en ressent le besoin :
"Je pense que du point de vue de la FIA, nous sommes là en tant que régulateur sportif, pour administrer les règlements," a-t-il déclaré.
"Il y a eu une infraction et peu importe que ce soit Lewis Hamilton ou un autre des 19 autres pilotes. Si une violation du règlement est survenue, ils l'examineront selon ses mérites, la statueront de manière équitable, en tenant compte de tous les éléments-clés."
Masi a ajouté que si Hamilton se sent lésé, sa porte est toujours ouverte pour une discussion.
"Je lui ai déjà dit à lui (Lewis Hamilton) et à tous les conducteurs, la porte est toujours ouverte, et je serai plus qu'heureux de discuter de quoi que ce soit."
Lewis Hamilton s'en sort pourtant plus que bien, après avoir vu la FIA faire volte-face au moment de le pénaliser de deux points sur sa licence.