Directeur technique de Mercedes depuis 2017, James Allison a concédé travailler sur la monoplace 2020 de l'écurie, la W11, depuis près de trois ans. L'écurie allemande vient de réaliser sans doute sa meilleure saison depuis le début de sa domination.
Au terme d'une année assez exceptionnelle pour Mercedes, James Allison, le directeur technique de l'écurie allemande, a concédé avoir travaillé sur la W11 depuis 2017, soit près de trois ans avant le début de cette saison. L'écurie allemande a tenté de faire évoluer sa monoplace selon les faiblesses pointées par Alisson à son arrivée, à savoir dans les virages lents.
"Nous y travaillons depuis 2017."
Si Mercedes empile les titres pilotes et constructeurs depuis 2014, ce n'est certainement pas par hasard. Au-delà des moyens employés par l'écurie, une véritable science du détail s'est installée au sein de l'équipe, qui redouble chaque année d'inventivité et d'innovation pour rester au top.
En 2020, l'écurie allemande apparaissait plus forte que jamais, notamment par la qualité et la fiabilité de son moteur, pas toujours le meilleur du plateau les années précédentes. Mais selon le directeur technique de l'écurie, James Allison, Mercedes a travaillé pendant près de trois ans pour rogner un de ses principal défaut.
"L'éradication de cette faiblesse n'a pas eu lieu seulement l'hiver dernier", a déclaré Allison à Auto Motor und Sport. "Nous y travaillons depuis 2017. La Mercedes 2017 était impressionnante dans les virages rapides, mais un peu gênante dans les virages lents. Cela a été un processus graduel pour arriver là où nous en sommes maintenant."
"Déjà, la voiture 2019 était très équilibrée dans tous les types de virages de course. L'essentiel était de comprendre comment le pneu développe l'adhérence sur l'asphalte, en fonction du type d'asphalte, de la force d'appui, de la température du pneu et du composé de caoutchouc."
"L'astuce consiste à toujours maintenir les appuis avants et arrières aussi élevés que possible, selon le type de virage. C'est ce sur quoi nous nous concentrons depuis trois ans."
"Nous avons trouvé un moyen pour que la plate-forme aérodynamique fonctionne de manière à ce que les pneus soient heureux, que les avants ne s'usent pas avant les arrières ou vice-versa. Nous nous sommes améliorés dans les virages lents, et c’est là que se trouve la majeure partie du temps au tour gagné."
Mais forcément, ce genre de changements implique également quelques concessions. Et Mercedes a forcément dû y faire face :
"Le pic de la force d'appui dans les virages rapides sur les pistes où la charge aérodynamique principale est sur le pneu avant. Nous ne volons pas là-bas comme avant, mais nous sommes toujours assez bons."