Le Président du circuit Paul Ricard, Jean Alesi, a expliqué regretter le manque de soutien politique afin de conserver le Grand Prix de France au calendrier de la Formule 1.
Invité de l'émission "Les Fous Du Volant" sur Europsort, Jean Alesi a pointé du doigt le Président de la République pour son manque d'action alors que le Grand Prix de France ne figure plus au calendrier de la F1.
Récemment intronisé président du circuit du Castellet, Jean Alesi a regretté le manque de présence d'Emmanuel Macron lorsque le Grand Prix accueillait la Formule 1.
"Nous avons eu les cinq dernières années le Grand Prix de France, à part durant l’année marquée par la pandémie de coronavirus bien sûr, mais il a toujours été boudé par nos politiciens. Je ne parle pas de ceux de la région parce que c’est grâce à eux que la F1 a pu revenir, mais de ne pas avoir un président aujourd’hui sur une grille de Formule 1, c’est mal vu".
F1 - Un retour du Grand Prix de France au calendrier à Nice ?
Une situation qui contraste avec les autres pays qui accueillent un Grand Prix de la catégorie reine selon l'ancien pilote Ferrari : "quand vous allez sur n’importe quel Grand Prix, si vous n’avez pas le roi, si vous n’avez pas le Premier ministre, si vous n’avez pas le président, ça cloque. Tout le monde utilise la F1 pour véhiculer l’image de la course automobile dans son pays, et c’est quelque chose que nous n’avons jamais fait avec le Grand Prix de France".
Selon lui, ce manque de représentation a en partie coûté la place du Grand Prix de France au Castellet alors que la concurrence n'a jamais été aussi forte pour intégrer le calendrier du championnat de Formule 1.
"La F1, aujourd’hui, ce sont 32 pays qui demandent à avoir un Grand Prix sur leur territoire. Comme il n’y a que 23 Grands Prix, ils sont obligés de dire non à des gens qui sont presque à genoux devant la F1 en disant : ‘S’il vous plaît, venez, venez, venez ! On vous accueille à bras ouverts !’. Cela n’a jamais été le cas en France", a-t-il regretté.