L'épidémie de coronavirus ne cesse de compliquer la tache des organisateurs, en automobile notamment. Après les reports d'E-Prix en Formule E ou en Moto GP, Bahreïn emboite le pas en Formule 1. Aucun spectateur ne sera du week-end en Arabie Saoudite.
La mauvaise nouvelle devait forcément arriver. Après les reports ou annulations en Formule E ou en Moto GP en raison du coronavirus, la Formule 1 est elle aussi touchée par l'épidémie, après le GP de Chine. Pour le Grand-Prix de Bahreïn, les organisateurs ont pris une décision forte et nécessaire: le week-end de course se déroulera à huis clos, une première dans l'histoire de la F1.
Ce deuxième rendez-vous de la saison prévu du 19 au 22 mars prochain figure désormais sur la longue liste des évènements de sport touchés par l'épidémie, où près de 100 pays sont touchés et 100 000 personnes contaminées.
À une semaine du grand début de la saison 2020 en Australie, le coronavirus risque de poser de nombreux soucis et questionnements.
Voici une partie du communiqué F1 traduit par Motosport.com :
"Compte tenu de la diffusion continue de COVID-19, organiser un événement sportif majeur, ouvert au public et permettant à des milliers de voyageurs internationaux et de supporters locaux d'interagir à proximité ne serait pas la bonne chose à faire pour le moment. Mais pour que ni le sport, ni sa base mondiale de fans ne soient indûment affectés, le week-end de course lui-même continuera à être télévisé."
"L'approche a consisté en des mesures rapides et proactives, identifiant les personnes touchées par le virus, dont la grande majorité des cas concernent des personnes qui entrent dans le pays par avion. Des mesures agressives ont encore accru l'efficacité de la prévention de la propagation du virus, ce qui serait manifestement presque impossible à maintenir si la course s'était déroulée comme prévu à l'origine."
"Nous savons à quel point cette nouvelle en décevra plus d'un, en particulier pour ceux qui prévoient de se rendre à l'événement, qui est devenu une des pierres angulaires du calendrier international de la F1, mais la sécurité doit rester notre priorité absolue."