On s'est tous déjà retrouvé face à un dos-d'âne qui, lorsqu'on l'emprunte, on a l'impression d'avoir franchi une côte. Une récente étude a même montré que la plupart des ralentisseurs installés sur le territoire français ne sont pas aux normes. La loi précise qu'ils ne doivent pas s'élever à plus de 10 cm.
Et là, pour Kevin Marchal, un jeune automobiliste originaire de Hyères, le dos-d'âne n'était pas aux normes. Au volant de sa Mercedes, il passe sur le ralentisseur et se rend compte que ce dernier a endommagé son véhicule. Sa berline allemande doit être réparée et les travaux sont estimés à 2.500 € !
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"Vers 22 heures, j'emprunte la montée du Thouar en direction de l'avenue 83. Je vois le panneau "30", je ralentis mais je ne vois absolument pas le dos-d'âne. Les marquages au sol sont effacés, il n'est pas éclairé. Il y a un gros choc avec un gros bruit métallique puisque tout le soubassement de ma voiture frotte sur le ralentisseur. J'ai eu de gros dégâts avec une facture de 2.500 euros… Le pare-chocs, le tube d'échappement ont été arrachés ainsi que le carter de boîte de vitesses", déclare Kevin à nos confrères de France Bleu Provence.
Plus de 15 cm au dessus des normes
Face à son cas, Kevin décide d'envoyer la facture au Conseil départemental. Résultat, un huissier est dépêché sur place afin de mesurer la hauteur du ralentisseur. Le verdict est sans appel, le dos-d'âne mesure 26 cm de hauteur, soit 16 cm de plus que la loi autorise.
En France, parmi les 400.000 dos-d'âne disposés sur nos routes, la majorité d'entre eux ne suivent pas les normes. L'association "Pour une mobilité sereine et durable" met en garde le gouvernement sur ces installations parfois douteuses…