La deuxième partie de saison s'ouvre au Castellet, théâtre du Grand Prix de France. Tous les yeux seront rivés sur le duel Ferrari-Red Bull. Mais Mercedes pourrait s'inviter à la fête. Après son bon résultat en Autriche, l'écurie arrive confiante, en ayant notamment réglé son problème de rebond qui lui faisait défaut depuis le début de saison. Sur un circuit rapide comme le Paul Ricard, Red Bull s'attend à voir des Mercedes compétitives, ce qui inquiète Christian Horner.
Sur ses deux dernières courses, Mercedes semble avoir trouver la clé dans son problème de marsouinage. Ainsi la voiture a gagné en fiabilité et en vitesse. Mike Elliott, le directeur technique de Mercedes, a affirmé que l'écurie ne doit trouver que "2 ou 3 dixièmes" en rythme de course tout en corrigeant le rythme de dégradation des pneus. Pour Christian Horner, Mercedes "montre des éclairs de rapidité qui laissent penser qu'ils seront au rendez-vous (…) ils semblent se remettre lentement dans la bataille".
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Vers une bataille à trois équipes et six pilotes ?
Sur les quatre dernières courses, l'écurie allemande a marqué 103 points, contre 104 pour Ferrari et 124 pour Red Bull. Preuve que Mercedes est sur la bonne voie. Le team principal de Red Bull estime "qu'ils seront aux avant-postes".
L'équipe arrivera sur un circuit qu'elle affectionne particulièrement et où les courbes rapides ne manquent pas. Le terrain de jeu idéal pour officiellement marquer son retour. Un bon résultat en France permettrait d'envisager une bataille à six pilotes pour le reste de la saison.