C'est le grand débat du moment ! En juillet 2021, la Commission européenne a confirmé l'interdiction de la vente de véhicules neufs équipés d'un moteur thermique, comprenant ainsi l'essence, le diesel mais aussi l'hybride. Mais alors que certains constructeurs semblent réticents à l'idée de stopper net la production de ces motorisations, la France et l'Allemagne viennent d'annoncer vouloir repousser cette transition, fixée en 2035.
Ce lundi, le ministre allemand des Transports, Volker Wissing, a indiqué que le pays souhaitait favoriser le développement des carburants synthétiques. Déjà impliquée dans la production des solutions de synthèse, avec notamment Porsche, l'Allemagne veut ainsi offrir quelques années supplémentaires aux moteurs thermiques.
« Nous voulons que les moteurs à combustion restent une option s’ils fonctionnent exclusivement avec des carburants synthétiques », a déclaré Wissing.
À l'occasion d'une réunion au sujet des transports, le ministre allemand des Transports a évoqué son souhait de conserver le moteur à combustion. Accompagné d'autres représentants européens, Volker Wissing juge que 2035 est trop tôt pour interdire la vente des blocs thermiques.
En France, Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, avait déjà montré sa volonté d'assouplir la règle imposée par Bruxelles. Il souhaite autoriser la vente de véhicules hybrides quelques années supplémentaires. Luca De Meo, le patron du groupe Renault a quant à lui demandé une transition vers le tout électrique en 2040.
Renault présente le concept d’un SUV à hydrogène
Pour rappel, le carburant de synthèse est fabriqué à partir d'hydrogène et de dioxyde de carbone en utilisant des énergies renouvelables. Depuis plusieurs mois, Porsche, très investi dans cette solution, a annoncé la construction d'usines permettant la fabrication de ce carburant.