Dans l'usine Tesla de Berlin, plus de 1.000 salariés se sont joints à un puissant syndicat de l'industrie automobile pour obtenir de meilleures conditions de travail. Une situation qui ne va pas plaire à Elon Musk…
Alors que la Gigafactory de Berlin ne parvient pas à atteindre ses objectifs de production, une nouvelle crise risque de poser problème à Tesla.
Depuis quelques semaines, l'industrie automobile est marquée par d'importants mouvements syndicaux, notamment aux États-Unis. Ford, Stellantis et General Motors font face à une grève de grande ampleur avec la mobilisation UAW (United Auto Workers).
Si Tesla ne semble pour le moment pas touchée par cette crise, la marque d'Elon Musk est en revanche en proie à des difficultés de la part de ses salariés de la Gigafactory de Berlin.
Mais que se passe-t-il chez Tesla en Allemagne ?
Il y a quelques jours, plus de 1.000 employés de la Gigafactory de Berlin ont décidé de rejoindre le syndicat de l'industrie automobile IG Metall. Les salariés cherchent à obtenir de meilleures conditions de travail.
Mais ce n'est pas la première fois que Tesla se heurte à une crise syndicale. En 2021, la marque californienne avait déjà accordé une augmentation à ses employés, mais aussi la possibilité d'acheter des actions.
Selon le syndicat IG Metall, « plus de 1 000 travailleurs de Tesla » ont déjà rejoint le mouvement. Il y a quelques jours, une première campagne a même déjà été menée au sein de la Gigafactory de Berlin.
Au coeur de l'usine, les syndicalistes s'affichent avec un autocollant avec le slogan « ensemble pour un travail sûr et équitable chez Tesla ».
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Ce mouvement a débuté après qu'un rapport des médias allemands fasse état de nombreux accidents de travail dans la Gigafactory de Berlin. Des centaines d’accidents du travail ont été signalés ces derniers mois au sein de l'usine allemande.
D'après les syndicalistes, cela s'explique par de mauvaises conditions et une surcharge de travail.
Pour l'heure, Elon Musk ne s'est pas exprimé sur le sujet. Sur son propre réseau social X, le dirigeant avait commenté la crise qui touche l'industrie automobile aux États-Unis. Il avait déclaré que ce mouvement social était "la façon la plus sûre de mener General Motors, Ford et Chrysler à la faillite".
Source : IG Metall