Petit bond dans le passé pour la firme britannique avec ce modèle qui rend hommage au constructeur Elva. Dans les années 60, McLaren faisait produire ses voitures de course par cette marque externe, pour limiter les coûts.
Le premier modèle élaboré par Elva pour McLaren s'appelait M1A. Un speedster, c'est-à-dire une auto sans pare-brise ni vitre et allégée pour un maximum de performances, créé pour battre les Ferrari en piste. Une autre version baptisée McLaren-Elva M1A est arrivée quelques années plus tard.
Au summum de son art et du monde des supercars, c'est plus de 50 ans après que McLaren décide de lui rendre hommage avec un nouveau speedster appelé Elva.
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| McLaren. La Elva s'équipe du V8 biturbo de la Senna. |
Sensations fortes garanties !
Pour cette supercar, McLaren met le paquet. Côté design, l'auto reprend quelques éléments de la nouvelle GT à l'image de la signature lumineuse arrière. La double sortie d'échappement prend place au milieu de la poupe comme tous les autres modèles actuels de la marque.
À l'avant, le dessin aérodynamique typique de chez McLaren habille de manière harmonieuse la gueule de ce speedster. Comme son prédécesseur, la Elva n'offre pas de vitre et pas de pare-brise. Pour éviter de gêner le conducteur, la coque est imaginée pour que le flux d'air passe au-dessus du cockpit, le tout dans un calme absolu…
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| McLaren. La Elva sera produite en série limitée à 399 unités. |
Enfin ça, c'est d'après McLaren. Avec le même V8 biturbo de 4.0l embarqué par la Senna qui se loge juste derrière vous, le calme est très rapidement oublié. Un bloc déjà emblématique mais que McLaren ne s'est pas empêchée de gonfler pour passer de 800 à 815 ch. Grâce à sa transmission automatique à 7 rapports, la Elva avale le 0 à 100 km/h en moins de 3 secondes.
“Ce modèle correspond parfaitement au nouveau roadster des McLaren Ultimate Series, une voiture moderne unique qui offre la connexion parfaite entre le conducteur, la voiture et les éléments, et ce nouveau plaisir de conduite correspond à l'héritage du nom Elva.", a déclaré Mike Flewitt, patron de la marque britannique.
À bord, on sait immédiatement que l'on se trouve dans une McLaren. On note tout de même un habitacle légèrement retravaillé, à l'image d'un écran tactile apposé en haut et de manière flottante de la console.
McLaren limite la production de sa supercar d'exception à seulement 399 exemplaires. Même avec un ticket d'entrée affiché à 1.7 millions d'euros, tous les modèles ont déjà été vendus. Les heureux propriétaires devront patienter au moins un an, avant de voir leur McLaren Elva dormir dans le garage…
