Avec l'appui des syndicats FNTI (Fédération nationale des taxis indépendants) et l'UNT (Union nationale de Taxis), cette action collective a été lancée il y a quelques semaines par deux sociétés de taxis.
La guerre est une nouvelle fois déclarée entre les taxis et Uber. Au début de l'été, une action collective menée par deux sociétés et 1.200 chauffeurs de taxis a été prononcée à l'encontre du géant américain pour concurrence déloyale.
Tout juste arrivée à la tête de Uber France, Laureline Serieys, ancienne patronne de Jump, va avoir une rentrée mouvementée face aux taxis…
Avec l'aide de deux syndicats, la FNTI (Fédération nationale des taxis indépendants) et l'UNT (Union nationale de Taxis), les chauffeurs de taxis espèrent qu'Uber assumera les obligations financières auxquelles elle fait face.
En mars dernier, la Cour de Cassation avait décidé de requalifier en salarié un chauffeur indépendant travaillant avec Uber.
Selon Les Echos, les chauffeurs de taxis considèrent que l'Américain devrait garantir ses obligations financières légales imposées par le droit social et celui des transports.
"Uber s'est placé dans une position anormalement avantageuse. […] Ne pas respecter ces règles permet de dégager une économie illicite", explique Cédric Dubucq, avocat des taxis avec son associé Philippe Bruzzo, bâtonnier d’Aix-en-Provence
Toujours selon Les Echos, les chauffeurs de taxis réclameraient entre 20.000 et 30.000 euros de préjudice économique par année dans une limite de 5 ans, soit un montant maximum pour Uber de 180 millions d'euros pour les 1.200 chauffeurs.
C'est la première fois qu'Uber est attaqué par une action collective en France. Mais partout ailleurs, et notamment au Canada, le géant américain est poursuivi par 20.000 chauffeurs de taxi qui lui réclament plus d'1 milliard d'euros.