« On veut ouvrir une voie vers l’hydrogène », c’est ainsi que le pilote Olivier Lombard continue de tracer sa route avec sa start-up Hopium. Il compte ainsi lancer en 2026 la fabrication dans l’hexagone de la « Machina ». Une berline de luxe qui aura pour carburant de l’hydrogène, permettant d'émettre uniquement de la vapeur d’eau, ce qui en fait une piste importante dans le remplacement des hydrocarbures et une alternative à l’électrique de plus en plus décriée.
Hopium a donc conduit des essais du premier prototype de sa voiture sur piste ou elle a atteint les 200km/h, frisant les performances promises pour la version définitive de 230km/h. Avec un objectif affiché de 1 000 km d’autonomie et une recharge en 3 minutes, cette voiture à hydrogène apparaît donc comme étant bien moins contraignante que ses homologues électriques.
En effet, l’autonomie d’une voiture électrique est plutôt faible, autour de 500 km selon le modèle (610km pour le modèle 3 de Tesla) et le temps de charge est particulièrement long, entre 40min et 10h selon la prise.

Bien que la production d’hydrogène soit encore chère et polluante, les évolutions technologiques et la mise en place de bornes de recharges laissent entrevoir un avenir intéressant pour les voitures à hydrogène. Alors que les japonais sont traditionnellement en avance sur ce type de carburant avec Honda et Toyota (dont la Mirai est en vente), les grandes marques européennes semblent s’être détournées de l’hydrogène au profit de l’électrique malgré quelques modèles (Mercedes GLC F-Cell).
C’est dans ce segment ou la voie paraît ouverte qu’Hopium s’engouffre. L’objectif à long terme de la start-up française, écouler 8 000 véhicules à 120 000€ pièce par an à l’horizon 2030 et ainsi apparaître comme une alternative et un concurrent à Tesla.