Avec une hausse depuis plusieurs mois du prix des carburant à la pompe, le pouvoir d’achat des Français n’est pas au beau fixe. Alors que le gazole et le sans-plomb frôlent régulièrement les 2 € le litre, nombre d’automobilistes se tournent vers des solutions alternatives. Parmi celles-ci y figurent le bioéthanol, souvent appelé Superéthanol E85.
En effet, l’E85 est aujourd’hui le carburant le plus accessible à la pompe. En moyenne, celui-ci est vendu dans les alentours de 0,78 € le litre, une aubaine pour les propriétaires de véhicules essence. Pourtant, mettre du Superéthanol n’est pas anodin et nécessite quelques modifications pour certains véhicules.
Une conversion qui passe par l’installation d’un boîtier
Effectivement, rouler avec du bioéthanol dans son réservoir ne se fait pas en un claquement de doigts. Avant de le remplir, il est préférable d’installer un boitier de conversion. Celui-ci permet au calculateur moteur de ne pas se mettre en défaut lorsqu’il détecte un autre carburant que du SP95 ou 98.
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De plus, le Superéthanol étant moins « calorifique » qu’un sans-plomb standard, il est nécessaire d’en injecter davantage pour subvenir au besoin du moteur. Un kit permettra donc au moteur et à sa cartographie de s’adapter plus rapidement et de démarrer plus facilement à froid. Des boîtiers polyvalents d’autant plus qu’ils permettent de rouler avec deux carburants en même temps.
Des automobilistes souhaitant faire baisser la facture
Nombre de propriétaires ont l’ambition d'installer ce boîtier de conversion. Compris entre 700 € et 1600 €, les coûts du kit et de l’installation se révèlent tout de même onéreux. Pour cela, quelques régions, départements voire communes proposent une aide.
C’est le cas des Hauts-de-France. Qui plus est, la région est productrice d’éthanol avec ses champs de betteraves et de blé. La région prend ainsi en charge 40% du coût de la conversion. Bien évidemment, un plafond limité à 400 € est imposé tout comme un revenu fiscal de référence limite.
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Au tour de l'Île-de-France
L’Île-de-France s’y met aussi. Valérie Pécresse, présidente de la région depuis 2015, a annoncé hier à nos confrères du Parisien, qu’une mesure devrait être votée ce jour.
« Nous allons mettre en place une aide forfaitaire de 500 euros pour les Franciliens souhaitant convertir leur véhicule essence au bioéthanol. » a-t-elle déclaré.
Une aide qui devrait s’élever jusqu’à 500 €, mais les conditions d’éligibilité n’ont pas encore été citées. L’objectif serait d’installer près de 30 000 boîtiers d’ici la fin de l’année.